Itinéraires 2
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La crèche polyscénique
La crèche polyscénique est permanente.Eglise Madonna dei Fiori – Via Pasteur
Horaire: tous les jours dès 15.00 à 17.00 heures
Pour renseignements relatifs aux visites : 0184-254055
Autobus toutes les heures de la Place de la Gare (F6)
Dans une succession des tableaux plastiques , riches en lumière et en couleur selon le style de « l’école du plâtre catalane », revivent les événements évangéliques de Jésus.Ce diorama, conçu par le curé Don Alberti Alfonso et par le chevalier Angelo Stefanucci, Président de la Associazione Italiana Amici del Presepio, pour l’édification spirituelle des visiteurs, a été projeté et construit par l’artiste catalan Jòan Marì Oliva, qui réalisa cette œuvre en en deux mois de travail assidu qui se prolongea pour beaucoup d’heures pendant jour et nuit. Le dioramas (plastique réalisé à contre-jour), constituent une nouveauté absolue dans tout l’arc ligure, soit pour ses sujets, que surtout pour sa réalisation. Les thèmes choisis et développés sont ceux transmis par les évangélistes et embrassent la pèriode qui va juste avant dès la naissance jusqu’au Calvaire. Cette œuvre a été réalisée en temps divers. Les prèmiers 14 épisodes en 1969, deux en 1972, trois en 1973 et quatre en 1975 ; mais on espère en mettre en scène d’autres. Chaque tableau est complètement réalisé en plâtre coloré ; les figures en terre-cuite (à partir dès 2 cm jusqu’à 30 cm), ainsi que les objets de complément, sont elles uniques, réalisée par artisans de Barcellona.. En effet la tradition des dioramas est très développée en Espagne et en particulier en eb Catalogne. Dans une réalisation de ce genre , ne pouvait pas manquer un hommage à notre terre. Ainsi le « Recensement » a été situé dans le pittoresque cloître des Pères Dominicains de Taggia ; la « recherche du logement » dans la Pigna de S. Remo et enfin le tableau de «l’hommage de Bordighera à l’Enfant Jésus » reproduit la Rivière des Fleurs avec la petite église de S. Ampelio et aussi les petites bergères et les marins avec les coutumes traditionels de Bordighera, tirés de vielles estampes et photographies. Les fugurès de ce tableau sont italiannnes, de Antonio Mazzeo de Lecce (du dépliant « La crèche polyscénique ».
L’Istituto Studi Liguri, Le Musée Bibliothèque Clarence Bicknell
L’édifice néomédiéval voulu par l’anglais Clarence Bicknell, fut projeté en 1886 et il devint le premier musée de la Ligurie Occidentale. L’intérieur est constitué par une unique grande salle, utilisée comme salle de lecture de la bibliothèque avec les relatifs dépôt de l’institut. Là bas ont étés conservés plus de 85.000 volumes et 1.300 périodiques d’archeéologie, histoire locale et d’art. Egalement on y trouve : calques, dessins, photographies qui reproduisent plus de 14.000 graffiti préhistoriques découverts par Bicknell sur le Monte Bego ; pièces archéologiques du II-III siècle après C ; un recueil de photos et une très important collection de papillons du XIX siècle. Dans le jardin du musée trouvent place quelques dalles de route romaine qui viennent de Albintimilium et en plus y croit un surprenant Ficus Magnolioides.
Récemment l’Institut s’est enrichi d’une importante collection (peinture à l’huile, aquarelles et ébauches) du peintre Pompeo Mariani (Monza 1857-Bordighera 1927), abritée dans le voisin Centre Nino Lamboglia). (du dépliant « Les Musées de la Ligurie de l’ouest IISL)».
Istituto Internazionale di Studi Liguri : L’Institut ferme pendant la semaine du mi-août.
Sasso et Borghetto S.N.
A peu de kilomètres de la côte se trouvent les hameaux de Bordighera, Borghetto San Nicolò et Sasso, tous les deux endroits qui peuvent être atteintes avec l’autobus (soit pour Sasso que pour Borghetto S.N.) Fascinantes comme deux crèches, ces pays sont perdus parmi les terrasses qui descendent en pente et les cultures de mimosas et de genêts méritent sûrement une visite. En tant que lieux à mi- côte, ils bénéficient de l’influence da la mer, ce qui est démontré par les grandes palmiers qui délimitent l’agglomération de Sasso. Historiquement les premiers habitants de Bordighera vinrent vraiment de Borghetto S. Nicolò. Ces « rock villages » comme furent ils appellés par les Anglais, sont caractérisés par agglomérations peu étendues presque entièrement en pierre, qui mantiennent intacte leur forme médiévale avec des maisons-tours. Sasso en effet c’est un toponyme qui rappelle évidemment le rocher sur qui se pose le petit bourg, une fois protégé par tours demi-circulaires qui achevaient le système de fortification. On a des nouvelles sur ce noyau à partir du XV siècle, et semble-t-il désormais certain que dans la région il y avaient plusieurs établissements, au Moyen Age, dont aujourd’hui il n’y a plus trace.Parmi ceux ci il y avait Sepelegium, d’où vient le nom Sapergo qui encore maintenant défini une des tours de Bordighera. Pour ce qui concerne Borghetto, il faut rappeler l’église paroissiale et l’oratoire de L’Annunziata du dix-huitième siècle où en 794 séjourna Carlo Botta, historique piémontais à qui est dédiée une rue locale. Caractéristiques différentes clees de Sasso : la plalce centrale, celle de la paroisse des Saints Pietro et Paolo qui présente dans son presbyterium des stucs très intéressants et dans la voûte des fresques qui répresentent les saints à qui est dédié le temple ; cette œuvre est de Maurizio Carrega, qui doit dater de la fin du XVIII siècle.Dignes d’intérêt soit le retable du maître-autel, toujours du Carrega soit une toile du dux-huitième siècle avec la Vierge et les Saints ; devant l’égliese le tipique parvis ligure en cailloux blancs et noirs (tiré de « Bordighera e Vallecrosia – Ggallery).Les Villas et les lieux de Garnier
Le célèbre architecte français Charles Garnier, vit très longtemps à Bordighera et, heureusement, il laissa plusieurs témoignages de son séjour à Bordighera. Ça vaut sûrement la peine dédier un petit peu de temps libre à parcourir cet itinéraire qui nous conduit à quelques-unes parmi ses œuvres architectoniques les plus significatives. Il faudrait en visiter au moins trois. L ‘église de Terrasanta. Pourrait être le point de départ, même si cette construction a étée gravement remaniée ; puis, en montant par Via Margherita, on réjoint, à travers la Via Romana, Villa Bischoffsheim, intéressante surtout parce que l’édifice est étroitement lié à la figure de la Reine Margherita. En poursuivant ensuite en la diréction du Port de Bordighera, on ne peut pas se passer d’admirer la splendide Villa Garnier qui se trouve dans une position vraiment enviable. Pour ceux qui veulent en savoir plus, on conseille une visite aux Écoles communales (maintenant mairie) et aussi à Villa Studio. (Luca Moreno)La Val Roia
De Bordighera on réjoint Ventimiglia, après on continue le long de la route nationale 20 du Col de Tende et on arrive à Airole (à 13 km de Ventimiglia) ; à 5 km d’ici on trouve Olivetta San Michele. Le parcours se déroule, tortueux, le long de la sauvage et pittoresque vallée du fleuve Roja jusqu’à la frontière, désormais tombé en désuétude, avec la France, ( pas de Olivetta et de Fanghetto). Les caractéristiques bourgs médiévales possedent un intérêt prédominant du point de vue du paysage et ambientale.AIROLE: 540 habitants, à 149 m au-dessus du niveau de la mer. Bourg d’origines médiévales, roqué sur une anse du fleuve Roia. Ilfut propriété du gibelin Folco Curlo de Ventimiglia (XII siècle), puis des moines de Pesio, , enfin dès 1435 des Lascaris de Tende et Ventimiglia ; En 1797 avec la proclamation de la République Ligure, Airole devint une commune autonome. Le pays garde peu de ruines du château et il connu pour ses caractéristiques ambientales de marqué archaïsme, développé en cercles concentriques dans la zone la plus ancienne, ensuite d’une manière cohérente le long de la voie d’accès. Ce pays a été choisi pour son charme comme résidence secondaire par une colonie d’étrangers (Hollandais surtout ), qui y ont réstaurées de vieilles maisons, en en gardant leurs architectures traditionnelles.
OLIVETTA SAN MICHELE: 300 habitants, à 292 m au-dessus du niveau de la mer, Olivetta se dresse sur une hauteur à la gauche du torrent Bevera, tandis-que San Michele s’est développé le long de la route nationale du Col de Tende. Fief des comtes de Ventimiglia et de l’évêque de Grasse, il est aujourd’hui chef-lieu d’un groupe de bourgades qui comprenaient aussi Piene et Libre, dès 1947 en territoire français.
Notices tirées de : Guida dell’entroterra ligure, I.G.D.A.
La Val Nervia
Peu auparavant de parvenir à Ventimiglia (à 4 km de Bordighera) on trouve le carrefour pour Camporosso, Dolceacqua, Rocchetta Nervina, Isolabona, Pigna, Castelvittorio. L’itinéraire remonte la vallée du torrent Nervia (avec une brève déviation latérale vers Rocchetta Nervina), jusqu’aux pieds du groupe montagneux Toraggio Pietravecchia.. La variété des paysages en peu de km dès la mer à la montagne, le caractère exceptionnel des bourgs médiévales, riches de atmosphère, monuments et œuvres d’art, égayés par nombreuses manifestations et fêtes, la possibilité de réaliser plusieurs excursions en éclatants milieux naturels des Alpes, font de la Val Nervia une destination obligée pour ceux qui désirent connaître les régions de l’hinterland de l’ouest ligure.Camporosso: 4.500 habitants, à 25 m au-dessus du niveau de la mer. Le bourg dépenda dès toujours de Ventimiglia, de laquelle se détacha seulement en 1686, quand devint partie de la Repubblica degli.Otto Luoghi. Le monument le plus précieux, c’est l’ église de San Pietro (XI siècle) et il garde la partie latérale droite, le clocher carré et l’abside originaires. Les fresques intérieurs remontent aux siècles XV et XVII. La fête tradionelle c’est le 20 de Janvier (S. Sebastiano) , avec procession d’un arbre de laurier orné de hostie bariolées, de la même manière qu’on fait à Dolceacqua .Le troisième dimanche de septembre se tient la fête des «barbagiuai », sorte de ravioli frits au courge ; dégustation aussi d’autres spécialités gastronomiques et de vin Rossese.
Dolceacqua: 1.900 habitants, à 51 m au-dessus du niveau de la mer. Dolceacqua se trouve dans le bas de la Val Nervia, où coule le torrent qui lui donne le nom. ; fut un fief des comtes de Ventimiglia, puis il passa dans le XII siècle à Oberto Doria, le futur vainqueur de la bataille navale de la Meloria contre Pisa. Tourmenté par les luttes entre guelfes et gibelins et par les rivalitès entre la famille Doria et la famille Grimaldi de Monaco, en 1524 il se mit sous la protection des Savoia, qui l’ érigèrent en marquisat (1652). En 1815 fut annexé au royaume de Sardegna. L’agglomération, partagée à moitié par le cours du Nervia, est reliée par un très élégant et léger pont médiéval avec une seule arche en dos d’âne de 33 metrès de portée. Le pont, le château et le quartier de la Terra, construit à cercles tout autour du rocher, représentent un emblème de la Ligurie médiévale et de la vie que même à nos jours continue parmi les vieux murs, où sont nées plusieurs ateliers d’artisant artistique. Le château, commencé dans le XII siècle, agrandi dans le quinzième siècle et suivants, se présente en ruine, après la destruction du 1745 ; de cette construction qui remonte au XII siècle, restent deux tours angulaires carrées et une circulaire. La Famille des marquis Doria s’est ’éteinte en 1902 et le château , passé à la mairie de Dolceacqua, déjà siège de spectacles théâtrales et de concerts d’été, deviendra, une fois réstauré, un important centre culturel polyvalent de l’extrême Rivière de l’ouest.
Rocchetta Nervina: 280 habitants, à 225 m au-dessus du niveau de la mer. Vieux bourg fortifié fut appelé en 1186 « Castrum Barbairae » (étant baigné par le ruisseau Barbaira) par les comtes de Ventimiglia, il fut dévasté par le Marquis de Dolceacqua. En 1559, avec le château du mont Abellio, qui maîtrisait les communications avec la Val Roja, il passa encore sous le domaine de Doria de Dolceacqua, dont suivi les sorts. Rocchetta Nervina posséde un intéressant système défensif et elle est reliée aux voies d’accès à travérs deux ponts médiévales en dos d’âne. L’église paroissial de S. Stefano , du seizième siècle, a étée rénovée selon formes baroques.
Isolabona: 630 habitants, à 106 m au-dessus du niveau de la mer. Elle est un bourg fortifié qui se élève à la confluence du Nervia avec le ruisseau Merdanzo, défendu par les Doria de Dolceacqua qui à la fin du XIII siècle y érigèrent le château, duquel restent les ruines et la tour carrée. L’accès au milieu habité se produit par la porte sud ; la rue principale partage le bourg à moitié et elle rencontrer deux places , sur lesquelles donnent la paroisse de S. Maria Maddalena et l’oratoire baroque. Au centre du bourg, il y a la fontaine octogonale en pierre du 1486. Dans le cimetière voisin on trouve la petite église romane de S. Maria qui rappelle l’emplacement du pagus primitif. Enfin production de vin Rossese et aussi d’huile d’olive.
Pigna: 1150 habitants, à 281 m au-dessus du niveau de la mer. Bourg médiéval de l’haute vallée du torrent Nervia. Le milieu habité est constitué d’une zone antique, en pente et d’une autre partie beaucoup plus récente au fond de la vallée. En 1262 il passa dès comtes de Ventimiglia aux comtes d’Angiò et de Provence. Absorbé dans le domaine de Nice, Pigna parvint en 1388 à Amedeo VII de Savoie et dans le XVII siècle fut rattachée à Genova, pour revenir enfin aux Savoie en 1633. Le 18 de septembre 1944 elle créa avec courage la Libre République de Pigna. Là bas est il possible admirer quelques unes des œuvres du Canavesio. Dans le noyau médiéval originaire qui a été très bien conservé, il y des caractéristiques ruelles qui relient une série de rues concentriques où les maisons sont chevauchées en défense. Pigna possède les thermes de la Val Nervia, avec les eaux sulfureauses du lac Pigo, avec bains soit en bassin qu’ en piscine qui ont étés récemment valorisées et augmentées de puissance. Á Pigna naquit l’ archéologue Carlo Fea (1753-1836).
Castelvittorio: 520 habitants, à 420 m au-dessus du niveau de la mer. Bourg médiéval de la Val Nervia. Le milieu habité présente le typique aspect des pays ligures hauturier et domine la voie à l’haute vallée d’une position exceptionnelle. Autrefois appelé Castel Dho (1227) changea de nom en Castelfranco (XVIII siècle) et encore en 1862.. Fief des comtes de Ventimiglia, il passa (1261) à Genova et il depénda du podestat de Triora. Le pays est entouré par oliviers et châtaigneraies qui logent nombreuses petites églises champêtres.
Notices tirées de : « Guida dell’entroterra ligure », I.G.D.A.
La Val Crosia
De Bordighera en passant par la prétendue « Romana Vecchia » en direction de Ventimiglia on rencontre le carrefour pour San Biagio della Cima , Soldano, Perinaldo et Apricale. Itinéraire de type circulaire qui parcourt d’abord la Val du Crosia parmi vignobles, oliviers et cultures des roses, donc il grimpe jusqu’à la colline de Perinaldo,s’enfoce sur les reliefs intérieurs à rencontrer le bourg de Apricale. En avançant on rejoint aussi Baiardo et Ceriana.San Biagio della Cima: 900 habitants, à 100 m au-dessus du niveau de la mer. Bourg rural qui prend son nom de la dominante et escarpée paroi du mont Santa Croce ; il dépenda de Ventimiglia jusqu’au 1686, quand il adhéra à la Libera Comunità degli Otto Luoghi. Le monument le plus significatif c’est l’église paroissiale (1777), dédiée aux Saints Sebastiano et Fabiano ; construite sur plan elliptique, où on garde une statue de bois de S. Sebastiano du Maragliano.
Production de vins Rossese et Vermentino.
Soldano: 660 habitants, à 77 m au –dessus du niveau de la mer. Bourg rural dépendant de Ventimiglia jusqu’à l’affranchissement du 1686, déjà défendu par un château. Dans l’église de Giovanni Battista on garde un polyptyque de Andrea della Cella dédié au saint ; l’oratoire, qui donne sur la même place c’est de la fin du seizième siècle. La production de vin Rossese et de Vermentino est particulièrement appréciée. Soldano aussi adhéra à la Comunità degli Otto Luoghi.
Perinaldo: 900 habitants, à 572 m au-dessus du niveau de la mer. Bourg placé dans une position magnifique par rapport à la ligne qui ferme la vallée et sur laquelle il se développe dans un sens linéaire, il va dominer les deux versants. Déjà fief de Rinaldo, comte de Ventimiglia (d’où vient son nom) dans le XI siècle, il fut fondé par les habitants de deux milieux disparus, Vincidelo et Inconedelo. Il passa à Genova en 1230 et au seigneur de Dolceacqua Oberto Doria en 1288, donc aux Savoie. Il fut détruit en 1672 par les Gènois. Á Perinaldo naquit l’astronome Gian Domenico Cassini (1625-1712). Toujours de Perinaldo fut Tommaso Borgogno (1620-1695), dessinateur-cartographe et aussi précepteur de Casa Savoia ; Gian Domenico Cassini, professeur d’astronomie à 25 ans seulement traça la méridienne de San Petronio à Bologna, où il apprena pour une vingtaine d’années et où il réalisa des découvertes fondamentales sur les planètes du système solaire. En 1669 il fut appellé à Paris par le roi Louis XIV pour y diriger l’observatoire astronomique. Les domaines environnants sont cultivés à oliviers, vignobles et fleurs (roses, mimosas etc). On produit vin Rossese et huile d’olive. Peu desssous de Perinaldo il y a une déviation , qui à travers une vallée laterale, conduit (6,3 km) à…
Apricale: 500 habitants, à 273 m au-dessus du niveau de la mer. Caractéristique bourg médiéval ligure de la Vallée di Merdanzo (bassin du Nervia), en position panoramique exceptionnelle. Cité dès 1016, doué dès 1267 des lois plus anciennes de la Liguria, compris dans le marquisat de Dolceacqua, il appartint aux comtes de Ventimiglia qui le vendirent aux Doria. En 1523 il fut rasé par les Grimaldi de Monaco qui ensuite y exercèrent leur pouvoir. Le milieu habité garde une partie des murs médiévals. Apricale est peut-être une de localité les plus suggestive de l’ouest ligure.
Les vallées de Bordighera - L’arrière-pays de Bordighera
De Bordighera, en parcourant la Via Romana, on rejoint d’abord Borghetto San Nicolò, puis Vallebona. Si au contraire on monte par la Via Coggiola et on va vers le piège de l’autoroute on rencontre d’abord Sasso et ensuite Seborga. L’itinéraire nous permet de connaître deux bourgs intéressants, bourgs de l’immèdiat arrière-pays de Bordighera, riches d’histoire et de couleur local dans le typique paysage collinaire ligure recouvert par cultures florales, vignobles et oliviers. Peu après Borghetto San Nicolò, ancien milieu d’où vinrent les 32 familles qui fondèrent Bordighera, on rencontre enfin :
Vallebona: 800 habitants, à 149 m au dessus du niveau de la mer. Le bourg qui s’affranchit de Ventimiglia en 1686, en adhérant à la Libera Repubblica degli Otto Luoghi, a gardé presque intacte la structure médiévale, avec ruelles, passages couverts, petites places, sur qui donnent maisons en pierre à vue. On y accéde à travers une porte en arc avec deux mâchicoulis. La paroisse de San Lorenzo c’est la réfection du 1478 d’une église précédente dont restent le beau clocher du XIII siècle et le portail sculpté en ardoise du 1478. En occasion du Vendredi Saint on y récitait une sacrée rèprésentation tirée des textes du XVII siècle, « A tragedia », qui devrait être rétablie et répétée tous les cinq ans. On y trove production des fleurs, de vin Rossese, d’huile d’olive et des fleurs d’oranger pour la distillation d’essences (autrefois activité très importante dans la vallée)
Seborga: 320 habitants, à 517 m au-dessus du niveau de la mer. Déjà bourg de montagne fortifié des comtes de Ventimiglia, il fut cédé aux moines bénédictins de Lerino en 959, qui en 1660 y fondèrent une Monnaie, avant de le vendre aux Savoie en 1729. L’abbé se décorait du titre de prince , et c’est pour ça que la petite propriété profita de l’éphémère renommée de « principauté » Le bourg fut acheté par Vittorio Amedeo di Savoia en 1729, après que Louis XIV avait révoqué le droit de battre monnaie. Seborga, qui se dresse dans une position panoramique exceptionelle, garde les ruines du palais des moines, nommé château, la rue et la porte de la Monnaie, dans la zone du bourg où surgissait l’usine. Dans la paroisse de San Martino ont garde une statue en bois du XVII siècle d’origine espagnole et un calice d’argent ciselé du 1575.
Notices tirées de: « Guida. Dell’entroterra ligure » (I.G.D.A.)