Notre histoire
Notre histoire
Les textes sont tirés, sauf différente indication, de « Bordighera » de A. Besio, Genova, Sagep, 1998.
V siècle a.C.
Tribus de Ligures consacrées à l’agriculture et à l’élevage, habitent des villages fortifiés construits sur le sommet des hauteurs, en position stratégique. Deux entre ces villages, que les archéologues ont nommés « castellari », étaient sur le territoire de Bordighera. L’un dans la zone de Montenero (Cima Merello , 328 m d ?hauter ), l’autre à Sapergo (localité « Il Colletto », 203 m.), en face de Sasso, près de l’actuel péage.Celui de Sapergo, découvert en 1970, a remis traces de murs en pierres sèches de l’époque préromaine, à côté d’autres maçonneries romaines et médiévales.
L’époque romaine
La Voie “Julia Augusta”, ouverte dans le 13 a.C. par relier la Ligurie à la France (gauloise), franchit le territoire de Bordighera sur la peinte de la colline, le long de l’actuelle Via Romana. La découverte, en 1955, dans la plaine de la ville, d’une tombe de l’ époque impériale ( recomposée au Musée Bicknell), témoigne un probable établissement agricole romain dans la zone, en ce temps-là, dominée par la Ville de Albintimilium. (Ventimiglia).
Histoire: en 411
Un anachorète de nom Ampelio aborde de l’Egypte sur cettes côtes. Selon la légende, il apporte en cadeau des noyaux de dattes. C’est grâce à lui que Bordighera deviendra « la reine des palmiers », en assumant cette image exotique qu’ira surprendre beaucoup de voyageurs. Ampelio vit dans une caverne parmi les rochers, au-dessus de la quelle sera édifiée une petite église. Ici, on dressera pendant le Moyen Age, un prieuré bénédictin et un château, ensuite détruits au XIII siècle par les Génois.
Histoire: en 1204
Avec la Bulle du 29 novèmbre, le Pape Innocenzo III, place l’abbaye de Sant’Ampelio, sous la protection du monastère de Montmajour dans la diocèse de Arles « in comitatu Vigintimiliensi iuxta mare abbatiam beati Apellen(sis) cum omnibus pertinentiis suis.
Histoire: en 1296
C’est avec la bulle du pape Bonifacio VIII, qui définit le monastère de Sant’Ampelio (placé pour l’occasion sous la juridiction du monastère de San Fruttuoso de Capodimonte) monasterium Sancti Ampelii subtus Burdigheta. Le nom Burdigheta (d’où Bordighera), peut-être vient du mot franco-provençal bordigue, qu’identifie un barrage, ou bien une lagune artificielle, fermée par cloisons des roseaux, utilisée à l’époque par un premier groupe de familles de pêcheurs qui probablement habitaient déjà sur la colline au-dessus de Sant’Ampelio. L’existence d’un noyau peuplé, avec quinze familles résidentes, est encore documenté en 1340. Burdigheta à ce temps-là est une petite « villa » aux dépendences de Ventimiglia. Par la suite la zone doit être étée abandonée.
Histoire: en 1470
Le 2 septembre trente-deux familles de Castrum Sancti Nicolai – Borghetto San Nicolò, un village de l’hinterland, aujourd’hui hameau de Bordighera – se rassemblent dans l’église paroissiale et ensemble décident de reconstruire la villam alias existentem in capite Burdighete. Formellement il s’agit de la reconstruction d’un village déjà existente. De fait , cette assemblée (confirmé par un acte successifs paraphé le 18 de juin du 1471), marque l’acte de fondaction de Bordighera moderne: un bourg fortifié au-dessus de la colline qui régarde la mer.
Histoire: en 1543
L’armée turque assiège Nice. Bandes de pirates se poussent à l’assaut de la Rivière Ligure. Elles débarquent en Artiglia, la plage à l’est de Bordighera, remontent jusqu’à Seborga et à Coldirodi, en capturant hommes, femmes set enfants.
Histoire: en 1686
Le 21 avril les répresentants de huits « villas » sujetes à Ventimiglia se réunissent à Bordighera dans l’Oratorio de San Bartolomeoet décident la constitution de la « Magnifica Comunità degli Otto Luoghi ». Les protagonistes de cette pacifique sécession fédéraliste sont : Camporosso, Vallebona, Vallecrosia, San Biagio, Sasso, Soldano, Borghetto e Bordighera. La communauté restera autonome et autogérée jusqu’à l’époque napoléonienne.
Histoire: en 1797
Va naître la république démocratique (napoléonienne) ligure. Bordighera fait partie de la Giurisdizione delle Palme, qui s’étend de Taggia à Ventimiglia et qui a comme chef-lieu Sanremo.
Histoire: en 1815
Avec le congrès de Vienne, la Ligurie vient admise à l’état de Sardegna. Bordighera appartient maintenant à la Divisione de Nice, en province de Sanremo. Le 1815 est rapellée comme une année terrible pour la communauté « bordigotta », à cause des cruèlles agressions d’un troupeau de loups qui descendent de la montagne et qui se poussent jusqu’aux portes de la ville.
Histoire: en 1818
La nouvelle route de Paris à Genova, volue par Napoléon, rebaptisée « La Grande Corniche », améliore les communications le long de la Rivière, qui avant de ce temps-là était traversée par des chemins inconfortables et dangereux, où on voyageait à dos de mulet, ou sur chaise à porteurs, en défiant le péril le long d’escarpés sentiers coupés en surplomb sur des rochers..
« Par mer , il n’y a pas d’autre façon pour aller de Nice à Genova - déplorait en 1766 le voyageur anglais Tobias George Smollet – à moins qu’on fasse à dos de mulet la route sur les flancs de la montagne, avec la vitesse de deux milles horaires. »
Histoire: en 1860
Cinq ans après la publication de “Il dottor Antonio” on va inaugurer le premier hôtel. Il s’appelle, non par hasard, Hôtel Angleterre. Ici descendra en 1861, le premier ministre anglais Lord Russel, un des pionniers du tourisme à Bordighera. En 1861 la ville compte mille six cents habitants. La population augmentera vite.
Histoire: en 1872
Après la route, arrive aussi le chemin de fer. Le train multiplie le flux des touristes. Familles françaises, anglaises, russes, autrichiennes, allemandes, voyagent sur les principales lignes « grand-express » qui traversent l’Europe, comme le – Pietroburgo-Varsavia-Vienna-Cannes ( qui dans la partie italienne s’arrête aussi à Bordighera). Un journal local loue « la bénéfique puissance du vapeur » grâce auquel « d’année en année » la ville regarde d’un air satisfait « une telle croissance d ‘étrangers ». Bordighera est une station hivernal. Les touristes arrivent en automne et ils s’en vont le printemps. Seulement beaucoup plus tard la ville viendra fréquentée même l’été.
Histoire: en 1887
L’écrivain français Stéphen Liégeard , célébre « les grands hôtels de Bordighera qui assurent des séjours de très haute niveau. Bordighera – assure Liégeard – est un lieu où on ne peut pas n’y revenir ».
Histoire: en 1903
Edmondo De Amicis dédie une des ses drôles « Pagine Allegre » à Bordighera, rebaptisée « Paradis des Anglais ». Pendant la saison hivernale, la colonie anglaise compte trois mille personnes. Les résidants, eaux aussi augmentés, sont moins de deux mille cinq cents. Beaucoup désormais les hôtes célèbres, parmi lesquels La Reine Margherita qui dès 1879 non seulement ira fréquenter Bordighera d’une manière régulière, mais qui laissera un signe tangible de sa présence dans nôtre ville. A côté de la Reine Margherita dans son résidence en une photographie tirée du volume « Bordighera vista da Ezio Benigni »
Histoire : Près de nous…
Bordighera c’est à nos jours une petite ville agréable, non pas seulement par les tourists mais aussi par les résidants, qui vivent dans un « milieu sauvegardé » comme montrent les merveilleux lieux naturels dont Bordighera dispose. La Vieille Ville, les bâtiments laissée par les Anglais, les témoignages de la culture locale forment un complexe d’intérêt historique considérable qui bien va se réfléchir dans les caracteristiques toutes particulières de lieux dédiés à la culture comme, La Biblioteca Civica Internazionale, l’Istituo Internazionale di Studi Liguri et la Chiesa Anglicana, maintenant Centro Culturale Polivalente. Ça signifie que Bordighera n’est pas seulement une station balnéaire mais aussi un parcours historique et naturel encore d’achever ou, si l’on préfère, un parcours où le visiteur est libre de déssiner leurs propres itinéraires en se laissant conduir par les grands personnages (comme Monet, Bicknell, Garnier) qui l’ont veçue et fréquentée. (Luca Moreno).